On peut dire que l’amour arrive aussi rapidement qu’elle est partie. Lorsqu’on rencontre l’homme de notre vie, enfin c’est ce qu’on croit, on seraient prêts à tout pour ne pas le laisser filer entre ses doigts et c’est une chose qui m’est arriver. Il était là, assis sur l’un des bancs qui ornaient le petit café que j’avais habitude de côtoyée lorsque j’étais seule dans mes pensées. Mais ce jour là, ma sœur avait décidée de me suivre pour que nous puissions essayer de renouer les liens que nous avions égarés. Observant nom de famille. J’étais un peu perplexe, pourquoi ce simple inconnu me rendait ainsi ? Jamais je n’avais vraiment ressentit de tels trucs pour un homme, c’est bien sûr la première fois. Étant dans mes pensées, c’est sœur qui vint à me remettre les idées en tête en passant sa main devant mes yeux à maintes reprises. Ally ? Wouhou ! Sursautant légèrement, je bégayais. Je… Oui ? Quoi ! Lui répondis-je presque sans savoir que celle-ci avait découvert la personne que je regardais depuis quelques minutes maintenant. Poussant un léger soupir, je lui fis un signe de la main pour aller s’assoir tandis que je me portai volontaire pour aller acheter deux chocolats chauds, ils servaient les meilleurs et nous le savions mieux que personne. Pour une fois que je pouvais prendre ma vie en main, sans penser au fait que j’étais voleuse et que je menais une vie de bienêtre. Posant mes deux mains sur le comptoir après avoir passé commande, j’attendis impatiemment en essayant de détourner le regard de la table du fond mais c’était beaucoup plus fort que moi. À mon étonnement, l’homme venait de disparaitre. Ou il est passé ? Murmurais-je mais bon, entendant la voix de la serveuse, je pris les deux breuvages chauds pour me retourner rapidement et maladroitement, je me heurtais à un grand homme, massif. Les chocolats chaud éclaboussaient sur le sol tandis que en perdant l’équilibre, je croyais tomber mais celui-ci vint à glisser ses bras sous ma taille juste à temps. Ça va ? Vous n’avez rien de casser ? Poussant un soupir, je devais dire que cela n’arrivais qu’à moi mais en relevant les yeux, je hochais la tête. Oui… Merci… Voilà qu’il se tenait contre moi, je restais là statique sur place alors que ma bouche était entre-ouverte. À voir comment il me voyait, il vint à pousser un rire. De rien, est-ce que je peux me pardonner en vous remboursant les chocolats chauds que vous avez fait tomber par terre ? Mais c’est mon caractère de merde qui vint à faire face à l’inconnu. Je vous demande pardon ? J’ai tomber à terre ? C’est vous qui ne regardais pas ou vous alliez ! Dis-je sur un ton presque menaçant. Je pouvais lire prénom sur son insigne de policier alors je me redressait rapidement sur mes deux jambes pour partir vers la table ou se trouvait ma sœur. Elle me regardait avec un regard qui voulait tout dire, elle avait bien vu la scène que j’ai fait à cet homme. Mais t’es folle ? Tu viens juste de perdre ta chance avec lui ! Bon sang, pourquoi tu dois toujours avoir ce foutu caractère avec tout le monde Ally… Ma grande sœur avait bien raison, pourquoi ? Je me le demandait bien. Détournant le regard vers l’homme, celui-ci me regardais avec un regard presque glacial, chose qui me fis soupir mais je décidais de me rattraper pour me redresser sur mes jambes le plus vite possible et de sortir dehors afin de le poursuivre si on peut le dire. Attendez ! Je m’excuse pour tout à l’heure… Moi ? M’excuser ? Ça c’est bien la meilleure ! Le voyant se tourner, il arquait un sourcil afin de faire un petit sourire en coin et de s’approcher de moi. Peut-être que comme c’est notre faute à tout les deux, nous pourrions passer une soirée ensembles dans le bar non loin d’ici, ça vous dit ? Plongeant mes prunelles dans les siennes, je sentis mon cœur fondre. Étais-je amoureuse simplement en un regard ? Eh bien, disons que c’est bien mal partit pour cela si je peux vous dire. Oui, bonne idée. Disons ce soir à vingt-heure ? Il hochais la tête afin de tendre sa main et de pouvoir faire les présentations comme il se doit.

Voici un an que je me retrouvais en couple avec Matthew. Il n’y avait rien de plus beau que d’aimer une personne et de se faire aimer en retour. Notre relation avait pris une grande ampleur mais jamais nous n’avions songé à avoir des enfants, ça c’était pour plus tard et dieu sait que cela allait vite arriver à ce stade. C’est bien sûr, une soirée comme celle qui allait arriver qui allait me faire rendre la femme la plus heureuse de toute la ville de Gotham. Étant assise sur la chaise de la cuisine, ma sœur avait décidée de nous laisser tranquille car elle savait une chose que j’ignorais et dont j’allais bientôt connaitre. Observant l’homme assis à l’autre bout de la table, je fis un petit sourire sur le coin de mes lèvre quand il vint à se redresser sur ses deux jambes et de pouvoir aller s’approcher de moi. Sa main dans sa poche gauche, il vint à se poser à genoux face à moi. On sait bien ce que cela veux dire, mon cœur battait si fort que c’étais comme si j’étais incapable de pouvoir le faire arrêter. Ally, tu sais que je t’aimes plus que tout au monde, que je veux fonder une famille avec toi mais maintenant on doit faire une chose pour que cela arrive. Veux tu m’épouser ? Dit-il en ouvrant une boite contenant la plus merveilleuse des bagues. J’étais sans mots. Me mordillant la lèvre, je restais en face de lui pour pouvoir hocher la tête et aller l’embrasser langoureusement. Oui ! Je veux t’épouser. Lui sautant presque dans les bras, je l’embrassais comme jamais je ne l’avais embrasser. J’étais heureuse de savoir qu’il allait devenir plus qu’une simple amourette et que c’était vraiment du sérieux. Mais malheureusement, cette histoire allait se terminée plus rapidement que prévu. Le jour de notre mariage, j’avais longuement hésiter sur la robe que j’allais porter ce jour la mais c’est avant de commencer, je voulais voir mon futur mari. Le sourire aux lèvres, je m’approchais de sa porte pour l’entre-ouvrir un peu et je restais statique sur place. La scène que je vis me répugnait au plus haut point. De voir ma sœur embrasser passionnellement ce dernier , m’a complètement déstabilisée. Qu’est-ce qu’on peut faire au sujet de ma sœur, je ne veux pas lui faire de mal… Il jetait un regard vers elle afin de caresser le visage. J’arrêterai ce mariage puisque c’est avec toi finalement que je veux vivre ma vie. Me reculant, c’était comme si mon monde s’était effondrer en un claquement de doigt. Je n’eus pas le choix que de partir en courant, la robe de mariée sur le dos afin de traverser presque toute la ville pour me rendre à mon loft. Évidemment, tout les regards étaient sur moi , mais je ne pouvais faire autrement que de rester là. Depuis, je les détestes, je serais prête a les tuer si je le pouvais..